@JL
on ne retrouve jamais ni Asselineau ni Le Pen aux côté des salariés en lutte.
C’est couillon, mais l’UPR appelle à la grève et aux manifestations du 5 Décembre.
Ce que reproche habituellement l’ UPR aux mouvements syndicaux, c’est de mentir aux salariés, en leur faisant croire que c’est le gouvernement qui décide, alors que ce sont les Traités européens qui s’appliquent.
Ils se trompent de cible et trompent les salariés.
.
Même Mélenchon sait que les réformes viennent de l’ Europe, pourquoi le cachez-vous ?
"... L’affaire remonte à juin 2014. Dans le cadre de ses « Recommandations
pour la France » la Commission européenne indiquait qu’une « attention
particulière devrait être accordée aux dispositions réglementaires du
code du travail ou aux règles comptables liées à des seuils spécifiques
qui entravent la croissance des entreprises françaises ».
C’est
beau comme du Macron. Il faut dire que le gouvernement n’a pas su
obtempérer autant qu’il fallait. Alors, en juillet 2015, la Commission
européenne s’est faite plus précise et plus pressante.
Elle demandait à «
réformer le droit du travail [pour] faciliter, aux niveaux des
entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques
générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de
travail ; à réformer la loi portant création des accords de maintien de
l’emploi d’ici à la fin de 2015 en vue d’accroître leur utilisation par
les entreprises ». Il va de soi que la loi El Khomri est alignée sur cet ordre.
C’est pourquoi dans ses nouvelles « recommandations » transmises fin
février 2016, la Commission triomphe dès les premières lignes de son
rapport : « L’adoption et la mise en œuvre de la réforme annoncée du
code du travail restent déterminantes pour faciliter les dérogations
aux dispositions juridiques générales ».
Tout le monde peut le
vérifier : les grandes lignes de la loi Travail suivent en tous points
les recommandations bruxelloises. Celles-ci encouragent avec
enthousiasme les liquidateurs du droit social français : « Les
réformes récentes (qui) ont commencé à s’attaquer aux rigidités de la
procédure de licenciement pour les contrats à durée indéterminée et à en
réduire la complexité et les incertitudes ».