@Eric F
Je crois que votre optimisme part d’une intention bienveillante, à savoir que vous supposez sincère les ténors de Vatican II dans leurs divergences par rapport à leurs prédécesseurs.
Mais moi je pense que ces gens, étaient sincèrement attachés à la destruction de l’Eglise : l’attitude de Bea pendant le concile relève clairement du sabotage : Par des manoeuvres peu catholiques, c’est le cas de le dire, il a fait passer à la trappe les travaux préparatoires du cardinal Ottaviani, nommé par Pie XII à la tête du Saint-Office.
Le problème des Juifs convertis au catholicisme, c’est qu’il y en a de deux sortes :
Le grand rabbin de Rome pendant la 2e guerre mondiale, s’est converti à la libération car, comme plus de 24000 juifs de Rome, il avait été sauvé par l’action du pape Pie XII, qui leur avait fait ouvrir couvents et monastères pour les protéger des rafles antisémites. Ce grand rabbin, qui avait pourtant le rang de premier Juif de Rome, s’est converti en 1945, après la victoire des alliés, parce qu’il avait reconnu la grandeur divine dans le christianisme de Pie XII, au point qu’il choisit Eugène pour nom de baptême, c’est à dire le prénom de naissance de ce pape.
L’autre visage du Juif converti, c’est autre chose : le cardinal Bea était membre du B’nai B’rith, franc-maçonnerie réservée aux Juifs. Il a oeuvré pour que l ’Eglise s’incline devant les Juifs à l’issue du concile, alors que depuis l’origine, elle se contentait de les appeler à la conversion, déclarant leur voie comme une voie de perdition. Bea n’était donc catholique qu’en façade : c’était en réalité un Juif infiltré dans l’Eglise pour en saper les fondements, comme un policier s’infiltre dans la pègre mafieuse ou islamique pour la circonvenir afin de la détruire.