Il n’est pas nécessaire, il est même malsain de caricaturer
à ce point.
La situation est beaucoup plus simple, et beaucoup plus
grave sur le long terme : la Gauche, quand elle méritait encore cette
appellation, a laissé s’installer en son sein des athées intellectuellement paresseux et sans spiritualité laïque, (sans
choix de voir chez l’homme sa principale qualité : l’esprit). Cela donna, à côté de la condamnation sans nuance du
« capitalisme », une position anti-religion sans réflexion préalable
dans une partie très importante de la population. Pour ces nombreux athées crétinisés, cracher sur les religions était une manière de prouver qu’on était
bien de gauche.
Hormis chez quelques rares philosophes très médiatisés comme
Michel Onfray - un peu chez Régis Debray ou Alain Finkielkraut... - ne pas
étudier la réalité religieuse est devenu une attitude philosophique "évidemment
positive". Cela conduit à la situation actuelle dans laquelle des croyants
massacrent aujourd’hui, avec la complicité de nombreux intellectuels, parce que
« leur Dieu », celui de l’islam, les appelle à le faire dans le présent quand d’autres croyants
ont appris de leur religion que leur Dieu à eux appelait à le faire seulement
il y a 3000 ans.