@auteur
Vous redécouvrez l’eau chaude...
La phagothérapie existe depuis des lustres. Elle a eu le vent en poupe dans les années 30 puis avant guerre, avant que l’on ne découvre et utilise lse antibiotiques.
Elle est toujours utilisée dans certains cas mais pose pas mal de problèmes, pour en lister que quelque uns.
- il faut des phages qui entrainent la lyse des bactéries pour que cela fonctionne. De très nombreux phages ne sont pas lytiques mais en font que l’intégrer au génome de la bactérie où ils se reproduisent comme des « passagers clandestins »
- alors que la lyse marche très bien in vitro, les résultats obtenus en clinique sont beaucoup moins constants et reproductibles, variabilité des conditions sans doute.
- par conséquent, quand vous avez un problème urgent à traite cad lorsque la vie du patient est en jeu, vous préférerez sans doute un (ou en fait plusieurs) antibiotiques qui en général marchent à coup sur.
Ce ne sont pas du fait des labos mais du fait des incertitude de la phagothérapie que ce type de traitement n’est pas 100% développé.
Là où je suis d’accord avec vous, c’est sur la nécessité de mieux comprendre les interactions entre le microbiote, le virobiote et l’hote. On sais maintenant de façon sure, en tous cas sur des modèles animaux, que de nombreuses maladies chroniques sont liées a une structure du microbiote particulière. On peux dans certains cas induire des maladies (type diabète ou obésité) avec un microbiote particulier. On pense même que des désordre psy pourrait être lié avec une composition microbiotique particulière.