@capobianco
Et vous, évitez de faire croire au Père Noël.
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Rapport Perruchot sur l’argent des syndicats.
Ils se partagent 4 milliards par an.
Le système français est unique. Alors que dans tous les pays
comparables 90% des ressources des syndicats de salariés proviennent des
cotisations de leurs membres et du placement de leurs réserves, en France les cotisations des membres ne couvrent que « 3 à 4% » de leurs budgets.
Le reste provient de sources très variées, difficiles à mettre au
jour : « mises à disposition » de personnel et de locaux par des
administrations et de grandes entreprises publiques et privées,
subventions accordées sur les fonds de la formation, de la Sécurité
sociale, de l’assurance-chômage, des handicapés, des assurances
vieillesse complémentaires, du 1% logement, subventions de l’État et des
collectivités locales, etc.
D’après le rapport, les ressources des syndicats de salariés atteignent ainsi 4 milliards d’euros par an, soit 3 à 4 fois les ressources des syndicats anglais ou allemands, qui ont pourtant 5 à 10 fois plus de membres.
En 2015, le patronat et les syndicats se sont partagé
116 millions d’euros, au titre du dialogue social. Si c’est pareil chaque année, faudrait vérifier.
La CGT : 17,5 millions d’euros
La CFDT : 17,3 millions d’euros
FO : 13,9 millions d’euros
La CFTC : 11,7 millions d’euros
La CFE-CGC : 11,7 millions d’euros
Medef : 11,3 millions d’euros
CGPME : 5,8 millions d’euros
UPA : 2,1 millions d’euros
Quand les syndicats (et le Medef) siphonnent l’argent des chômeurs.
De quoi s’agit-il ? De 4,5 millions d’euros qui sortent des caisses de
cet organisme paritaire pour se déverser dans celles de la CGT, de la
CFDT, de FO, de la CFTC, de la CGC, de la CGPME, de l’UPA et du Medef.
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Caisse noire de l’ IUMM, les dons en liquide aux syndicats.
L’ancien patron de l’UIMM a en outre précisé que ces aides se présentaient sous deux formes :
- La première, sous forme de chèques, "concernait des achats
d’espaces publicitaires à prix d’or ou des location de stands, également
à prix d’or, ou encore par l’achat de journaux syndicaux« , a énuméré l’ancien patron en précisant qu’il s’agissait en réalité »d’une façon d’habiller les contributions" de sa fédération.
- Le reste des aides étaient données « en liquide » de façon « plus discrète », parce que « cela n’était pas suffisant, c’était un prétexte qui avait ses limites ». "C’était
en quelque sorte une forme d’abonnement. Mon prédécesseur m’avait
indiqué les montants qu’il fallait verser et je m’y suis tenu", a-t-il assuré.