Si les salarié-es,
les chômeur euses, les sans rien, prenaient la peine de lire le
torchon de 132 pages de monsieur retraite ils se seraient aperçus
que quand il y a un flou il y a un loup comme disait ma grand-mère.
Reprenons les lignes essentielles du torchon de monsieur retraite.
Rappelons le quand même aussi au passage que monsieur retraite est
le copain et bénévole à 6000 euros par mois des assurances
privées.
Concernant la valeur
du point. Comme dirait l’autre. 1. la valeur du point ne pourra pas
rester stable ad vitam æternam compte tenu de l’inflation, de la
conjoncture actuelle et à venir, du chômage et du nombre de
personnes partant à la retraite. Sans variable d’ajustement
supplémentaires notamment en parts salariales le point ne fera
qu’inévitablement de baisser. Comme les entreprises nous
ressassent depuis des décennies que les commandes sont au plus bas,
que les charges sociales les étranglent. de ce fait, elles ne
peuvent pas embaucher. Que font-elles alors si elles n’ont pas de
commandes à honorer ? Elles se tapent la cloche toute l’année ?
D’ailleurs,
monsieur retraite l’écrit aussi dans son rapport, l’avenir est
incertain. En clair il ne sait pas lui même ce qu’il va advenir
des retraités. Faire bosser jusque 64 ans quand il n’y a pas de
boulot c’est comme pisser dans un violon. La mélodie est identique
puisque c’est un concerto pour un sourd joué par un aveugle.
Autre point
essentiel pour approfondir la question soulevée par l’auteur de
l’article concernant le salaire des femmes tant décrié par les
ministres avec en ligne de front marlène schiappa ministre « du
quand dira t-on et du bla bla » pour l’égalité
hommes/femmes. Oui pour équilibrer le système par répartition il
suffirait que les femmes aient le même salaire que les hommes ce qui
augmenteraient immanquablement les caisses de retraites.
Non, nous voyons
bien que nous avons à faire à des banquiers, des comptables qui
n’ont qu’une chose en tête briser la solidarité en imposant de
force l’individualisme.
Quant aux jeunes les
premiers visés par cette politique dévastatrice ils deviendront
inévitablement des sdf. Car la soupe populaire, les restos du cœur,
le secours populaire, emaüs et toutes les associations en charge des
personnes en grande difficulté seront supprimées. Dans l’état
d’esprit du roi, la gratuité coûte un pognon de dingue il ne s’en
sort pas...Sortons nos mouchoirs et compatissons au chagrin de notre
bon saigneur.