Idem à voir pour le projet de Johnson. Sauf que là, il ne bénéficiera
plus des subventions européennes. Donc, pour l’instant il affiche un
programme. Nous verrons bien ce qu’il se passera lorsqu’il le mettra en
oeuvre.
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Les subventions européennes ne tombent pas du ciel. La GB verse plus au budget de l’ UE, qu’elle ne reçoit. Elle a donc tout intérêt, comme la France, l’Allemagne et l’ Italie, à sortir de l’ UE, elle fera plusieurs milliards de Livres sterling d’économies...
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Johnson se trouve un peu dans la même situation que de Gaulle à la Libération. Sans le PCF et la CGT, de Gaulle n’aurait sans doute jamais mis en place le programme du CNR ...
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Johnson a été élu avec le soutien des votes populaires, situation tout à fait inédite pour le Parti Conservateur ! Il est donc bien obligé de lâcher du lest, sinon, aux prochaines élections, les votes iront au Labour. Comme il espère rester longtemps 1er Ministre, il n’a pas trop le choix...
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Mais peu importe le contexte, le programme de Johnson prouve qu’en sortant de l’ UE, on peut faire une autre politique, sans que l’ US Navy vienne bombarder Londres !
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En 2002, le Gouvernement argentin a refusé l’aide du FMI, il ne leur est rien arrivé, ils ont juste sauvé les gens et pas les banques ! Il faut cesser de croire à tous les discours qui démoralisent et empêchent les gens de se battre pour leur avenir.
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L’ancien Ministre de l’économie argentin, Lavagna :
"Vous devez avoir beaucoup d’ennemis chez les banquiers...
Ils me détestent ! Ce qui ne les a pas empêché de frapper à notre
porte pour nous prêter de l’argent 48 heures exactement après que nous
avons terminé la restructuration de notre dette en 2005 !
Or j’ai refusé
ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrons pas sur
le marché financier avant 2014 car nous n’en avons plus besoin.
Pourquoi 2014, simplement parce qu’a cette époque la dette sera
seulement de 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht !
Je pense qu’un pays comme l’Argentine ne doit pas être tout le temps
présent sur le marché financier. C’est un risque beaucoup trop grand
d’augmenter à nouveau la dette.
Le problème c’est que ce sont les
banquiers eux-mêmes qui estiment qu’il est positif pour l’image d’un
pays d’emprunter à l’international. Il est clair que si je vendais des
tomates, je trouverai très bien qu’on en mange ! Eux ils vendent de
l’argent.