On se moque de leur assiduité ou nombre d’interventions. Ce qui importe, c’est qu’ils nous représentent réellement. De par leur présence sur le terrain à la rencontre de la population afin de comprendre leurs problèmes et les régler, à leur bureau pour réfléchir aux tâches confiées par les électeurs et à améliorer la démocratie.
L’AS est l’équivalent des jeux du cirque romain. On fait son petit discours, on jase ou vocifère en entendant le parti adverse s’exprimer. Les spectateurs pensent que ça fait avancer les choses mais c’est pour satisfaire l’imaginaire du citoyen qu’ils débattent en pleine assemblée — alors que c’est lors des cessions des partis/inter-groupes.
Même lorsqu’ils ont raison, les députés font face à des gouvernements qui n’écoutent que leur égo et propres intérêts. Ca rentre par une oreille et ressort par l’autre. Aucune leçon à en tirer, de culpabilité devant la souffrance des représentés. Que des haussements d’épaule, des regards dans le flou et un air constipé le temps que la tempête passe.
A ce jeu-ci, LREM est passé maître. Leurs députés sont, en majorité, des abrutis téléguidés — tels des robots —, le regard vide et faisant du présentiel pour faire croire à un semblant de démocratie.
Parce que le problème est là, aucune négociation sérieuse avec eux, quasi aucune concession (ou une broutille toutes les cent contre-propositions). Tout a été décidé longtemps à l’avance par papa Macron et maman UE.
Un parlement de façade. Une masarade.
Si vous souhaitez faire une liste, écrivez-en une au sujet de leur rendement à rendre la démocratie effective grâce à leurs propositions/votes.