@kimonovert
Un jour on se demandera, (du moins j’espère qu’on le pourra) comment on a pu laissé faire. La génération d’après nous regardera d’un œil accusateur, regardant dans les livres les oiseaux, les insectes qui n’existent plus, goutant le miel de synthèse, un triste succédané, alors que les robots tenteront d’assurer la pollinisation, au lieu des abeilles mortes.
Actuellement, les gamins nous posent la même question remarquez avec le climat...
Des questions qu’on se posait aussi après la seconde guerre, et les génocides.
A cette époque, les habitants des villages aux alentours savaient très bien ce qui se passait dans ces camps, mais fermaient les yeux. C’était de bons père de famille. Les camps faisaient prospérer l’économie locale….« Il fallait faire avec »
L’aveuglement volontaire actuel est du même ordre. Sauf que tout le déni de la seconde guerre s’est amplifié, est devenu mondial. L’horreur nazie, qui n’était au fond qu’une machine économique sans aucune conscience, a accouché d’un nouveau monstre : LE LIBERALISME….Le productivisme agricole en est un des plus importants avatar. Il est issu d’ailleurs de la boue des tranchée, et des gaz des camps de la mort. Les ingénieurs allemands qui ont produit le zyglon B sont en étroite relation avec ceux qui ont crée les pesticides. Les molécules et les procédés de fabrication sont très proches ; Ce sont les même firmes, comme la BASF qui les produisent. L’agriculture est devenue une façon de faire la guerre et des profits insensés, en tuant le vivant, d’une autre façon