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Commentaire de velosolex

sur Apocalypse en Australie...


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velosolex velosolex 7 janvier 2020 14:44

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
J’ai une amie australienne qui s’est installée en France depuis quatre ans, et qui est catastrophée et déprimée par les images qu’elle voit à la télé, des lieux qu’elle fréquentait avant qu’elle ne quitte ce pays ne pouvant plus supporter les étés caniculaires.
Je vis à coté de la forêt, et j’imagine le désastre des paysages en feu, malgré le brouillard qui s’accroche aux arbres et aux rochers cette après midi. L’instantanéité des informations, et les dérèglements en chaine se potentialisent, et sidèrent, amènent le bout du monde au coin de la rue. Un incendie c’est la bouche putride de l’enfer qui vous lèche. Les animaux qui ont de antennes et une intelligence bien supérieure à la notre dans certains domaines ont du sentir le tsunami de flammes arriver ! Fallait il être mieux un kangourou qu’un oiseau ? Les écureuils ont du se résigner, et abandonner tout espoir de fuite. Cette catastrophe n’est guère en fait qu’une hyperbole de celle en cours, plus silencieuse mais qui a liquidé en trente ans 70% des animaux.
Certains se sont déjà mis en mode pause, et ont renoncé à migrer, à faire des petits, sans avoir besoin de lire les expertises somme toute optimistes des cop successives. J’ai lu les livres d’Arthur Upfield, un romancier australien auteur de polars qui, dans chacun de ses livres, laissait une part aux animaux, et avait la capacité de soumettre aussi un message écologique aux lecteurs sur la beauté et la fragilité des paysages, sur la cuture prodigieuses des aborigènes, situant la figure de son inspecteur fétiche, comme un métis. Très novateur, car écrits entre les années 30 et 70. 


« Il n’y a pas deux personnes qui aient la même démarche. On ne marche pas non plus de la même façon quand on est malade, ou quand on est sous le coup d’une forte émotion. En voyant l’empreinte d’un pied nu, un Aborigène réussit presque toujours à dire qui l’a laissée »
Mort d’un trimardeur, Arthur Upfield
Mais c’’est certainement dans « la mort d’un lac », qu’il retrace au mieux, la catastrophe environnementale et la mort progressive des animaux en dépendant, pendant que les hommes sont tous à leurs histoires glauques, indifférents au drame qui les entoure. 


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