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Commentaire de Fifi Brind_acier

sur Al-Andalus, le mythe d'une Espagne musulmane tolérante et multiculturelle


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Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 janvier 2020 09:16

@zak5
Vous êtes complètement a coté de la plaque vous !

Les discours d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux qui prévalaient avant l’indépendance des pays de l’ empire colonial français !
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Tout au long du 19e siècle, et même après, on a glorifié la colonisation.
Et l’Église catholique n’a pas été la dernière à monter dans le fourgon pour « évangéliser les sauvages » ! Pendant 1 siècle, on a expliqué aux enfants français que la colonisation était faite pour aller civiliser « les sauvages »...
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Il suffit de lire le texte de 1849, du très catholique, réactionnaire et colonialiste Victor Hugo, qui prônait les Etats Unis d’Europe... pour aller coloniser et piller le reste de la planète !
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" (...) élargir sans cesse le groupe civilisé » et de « donner le bon exemple aux peuples encore barbares ».

En clair, il s’agit d’élargir la Chrétienté à l’ensemble de l’univers, en invitant les puissances occidentales à développer partout un grand élan colonisateur :

«  Oui, la face du monde serait changée ! Au lieu de se déchirer entre soi, on se répandrait pacifiquement sur l’univers ! Au lieu de faire des révolutions, on ferait des colonies ! Au lieu d’apporter la barbarie à la civilisation, on apporterait la civilisation à la barbarie ! ». Ainsi, « l’Asie serait rendue à la civilisation, l’Afrique serait rendue à l’homme ».

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Le poète « visionnaire » tant célébré par les politiciens et les publications européistes apparaît donc dans le même discours non seulement comme le chantre des « États-Unis d’Europe » mais comme le théoricien du grand mouvement de colonisation des puissances occidentales de la seconde partie du XIXe siècle.


Victor Hugo, colonialiste, catholique et réactionnaire, un Pétain avant l’heure !

« la richesse jaillirait de toutes parts de toutes les veines du globe sous le travail des hommes, et la misère s’évanouirait ! et savez-vous ce qui s’évanouirait avec la misère  ? Les révolutions ! »

Même si la comparaison est choquante, la pensée politique de Victor Hugo n’est donc, dans son principe, guère éloignée de celle de Pierre Laval qui souhaitait, un siècle après, « construire une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle » et « la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout


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