@zak5
Vous êtes complètement
a coté de la plaque vous !
Les discours d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux qui prévalaient avant l’indépendance des pays de l’ empire colonial français !
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Tout au long du 19e siècle, et même après, on a glorifié la colonisation.
Et l’Église catholique n’a pas été la dernière à monter dans le fourgon pour « évangéliser les sauvages » ! Pendant 1 siècle, on a expliqué aux enfants français que la colonisation était faite pour aller civiliser « les sauvages »...
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Il suffit de lire le texte de 1849, du très catholique, réactionnaire et colonialiste Victor Hugo, qui prônait les Etats Unis d’Europe... pour aller coloniser et piller le reste de la planète !
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" (...) élargir sans cesse le groupe civilisé » et de « donner le bon exemple aux peuples encore barbares ».
En clair, il s’agit d’élargir la
Chrétienté à l’ensemble de l’univers, en invitant les puissances
occidentales à développer partout un grand élan colonisateur :
«
Oui, la face du monde serait changée ! Au lieu de se déchirer entre
soi, on se répandrait pacifiquement sur l’univers ! Au lieu de faire des
révolutions, on ferait des colonies ! Au lieu d’apporter la barbarie à
la civilisation, on apporterait la civilisation à la barbarie ! ». Ainsi, « l’Asie serait rendue à la civilisation, l’Afrique serait rendue à l’homme ».
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Le poète « visionnaire » tant
célébré par les politiciens et les publications européistes apparaît
donc dans le même discours non seulement comme le chantre des « États-Unis d’Europe » mais comme le théoricien du grand mouvement de colonisation des puissances occidentales de la seconde partie du XIXe siècle.
Victor Hugo, colonialiste, catholique et réactionnaire, un Pétain avant l’heure !
« la richesse jaillirait de toutes
parts de toutes les veines du globe sous le travail des hommes, et la
misère s’évanouirait ! et savez-vous ce qui s’évanouirait avec la misère
? Les révolutions ! »
Même si la comparaison est choquante, la
pensée politique de Victor Hugo n’est donc, dans son principe, guère
éloignée de celle de Pierre Laval qui souhaitait, un siècle après, « construire une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle » et « la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout