@velosolex
Le coucou n’est pas le seul cleptoparasite, ce genre d’animal
qui se nourrit aux dépens de la production ou des réserves accumulées par une
autre espèce (comme le miel produit par les abeilles, des proies capturées, ou
des provisions mises de côté par les insectes coprophages ou nécrophages). Ce
cleptoparasitisme, appelé aussi cleptobiose, se rencontre chez certains
insectes, abeilles, scarabées, chez des araignées et chez les oiseaux qui
peuvent se contenter de pondre dans le nid des autres sans aller jusqu’au
poussin tueur (mouette, goëland, pluvier, faucon crécerelle), mais aussi chez
les mammifères, en particulier les mammifères sociaux dont font partie les
lions et les hyènes mais aussi les lycaons.
Les lions font partie des grands prédateurs qui pratiquent
le plus le cleptoparasitisme et peuvent parasiter le repas d’un groupe de hyènes
si ces dernières sont moins nombreuses, contrairement aux idées reçues à propos
des hyènes qui ne sont pas des charognards exclusifs.
Un des grands fauves les plus touchés par cette pratique est
le guépard qui est souvent pris pour cible par les lions, lycaons, hyènes et
léopards car il est généralement dans l’incapacité physique de combattre un de
ces animaux adultes après une chasse, et encore moins quand il fait face à un
groupe. Mais il au point une stratégie pour contrer les tentatives de vol des
lions et des hyènes qui consiste à hisser le produit de sa chasse sur un arbre
grâce à sa musculature puissante que ne possèdent pas les autres.
Macron n’a rien inventé, mais les autres fauves feraient
bien de s’inspirer du guépard.