Bonjour Fergus,
Celui qui nie la valeur du consentement est prêt à nier la valeur du refus. Pour qu’il y ait consentement, il a fallu qu’il y ait désir, proposition, demande. Aux yeux de la loi, la question n’est donc pas le consentement mais la demande. Tous les désirs ne sont pas légaux : celui de rapports pédophiles, quel que soit le demandeur doit être refusé, proscrit, banni et le passage à l’acte criminalisé. C’est clair.
Catherine Dolto a dit et je suis d’accord : ’’ « citations tirées de leur contexte dans lesquelles Françoise Dolto parle de l’inconscient et non du registre conscient [ce qui] dénature totalement ses propos ».’’
Deuxième contexte : à cette époque, il y avait une chape sur ces affaires d’incestes et de pédocrimes. On ne savait pas combien les conséquences peuvent être dramatiques.
Il est clair que la légalisation, je pourrais dire, la sécularisation de l’homosexualité a eu un effet
libérateur en ce qu’elle a permis au homosexuels de
se désolidariser des pédophiles. La confusion des deux combats,
lobbies alliés objectifs pour la circonstance, avait des conséquences hautement obscurantistes. Je dirais que désormais on y voit
beaucoup plus clair.
Beaucoup plus clair au point de comprendre le but poursuivi par les pédophiles et que Françoise Dolto, idiote utile pour le coup, exprimait ainsi : « il faut condamner l’inceste, mais pas la pédophilie »
Avec le recul, on peut imaginer ce qu’une telle demande cachait : « impossible de revendiquer un droit à l’enfant et en même temps la légalisation de l’inceste. Mais on se rattrapera avec les enfants de autres. »
Pardon aux lecteurs que ce complotisme peut avoir de choquant, mais là aussi, comme Dolto, je parle cru.
ps. Avez vous lu mon article sur ce sujet ?