On déboulonne toujours les statues ; Onfray l’a fait avec Freud, Fergus avec Dolto.
Je ne peux rien dire de spécial vu que je n’ai guère lu Dolto, la trouvant très chiante, mais ce que je vois c’est qu’en changeant d’époque, en changeant de mœurs et de vocabulaire, on voit les choses autrement.
Ces critiques, récurrentes sur ce site depuis quelques jours, existaient-elles à l’époque, et de la part de qui ?
S’il n’y en a pas, cela vous fera réfléchir sur l’asynchronie des jugements ; quand Dolto écrivait ça, on pensait que les bébés n’avaient aucune sensibilité, et on ne les anesthésiait pas quand on les opérait ! ( tympans...)
Dire que quelqu’un consent, ne veut pas dire que quelqu’un est coresponsable, psychiquement. Un enfant par définition consent toujours à ce que proposent et font ses parents !
Dire qu’entre adultes il n’y a pas plus de responsabilité à être bourreau qu’à être victime, ne veut pas dire que faire le mal est égal, ou anodin, mais juste qu’il y a des soins à donner aux deux acteurs d’une même scène.
Bref, si tout cela tend à nous faire croire que Dolto est un monstre, cela est, à mes yeux, à côté de la plaque.(... au niveau inconscient et non au niveau conscient
... dit-elle toujours, à l’époque, les gens comprenaient ce qu’on disait ; aujourd’hui, la pensée unique interdit la précision !)