@velosolex
La séparation va couter aux anglais 47 années de cotisation.
.
C’est faux, l’économie britannique va plutôt bien depuis 2016 !
"(...) La livre sterling a certes perdu de sa valeur à la suite du
référendum et de la victoire du Brexit. Le 23 juin, on était à 1 euro =
0,76 livre. Aujourd’hui, vendredi 13 décembre 2019, on échange 1 euro
contre 0,83 livre. Cela représente une dépréciation de 9 %. Cela n’a
rien d’insurmontable : rappelons que l’euro entre avril 2014 et mars
2017 s’est déprécié de 25% sans que personne ne hurle à l’apocalypse.
Au contraire, la baisse de la livre sterling a favorisé la production
sur le territoire britannique. Entre mars 2016 et mars 2017, la
production manufacturière a augmenté de 2,7 %, et la production
industrielle de 3,2 %. Un tel rebond n’avait pas été observé depuis
2010. Sur l’année 2017, la hausse a été de 1,8 %. Sur la période
2016-2018, la hausse a été en moyenne de 1,2 %, alors que, sur la
période 2001-2015, la production industrielle était en régression de 0,8
%.
Les commandes industrielles en novembre 2017 ont d’ailleurs été au
plus haut depuis près de trente ans ! Pour ce qui est des marchés
financiers, le principal indice boursier britannique, le FTSE 100,
équivalent de notre CAC 40, cotait à 6 338,10 le 23 juin 2016 au soir.
L’indice a perdu 3,15 % le vendredi 24 juin, puis 2,55 % le lundi 27
juin. Il repartait à la hausse dès le mardi 28 juin, avec une
augmentation de 2,64 %, puis dépassait son niveau d’avant le vote dès le
mercredi 29 juin. Aujourd’hui, il cote désormais à 7 383,80, soit une
hausse de 16 % depuis l’avant-référendum. Là aussi, on est très loin de
l’effondrement annoncé.
Concentrons-nous maintenant sur la croissance et le chômage. Dès 2016,
une récession devait se produire après le vote pour le Brexit. Manque de
chance, en 2016, la croissance était la deuxième plus forte de tous les
pays du G7, à 1,8 %, et avait même été revue à la hausse… après le
Brexit ! La croissance a été de 1,7 % en 2017 et de 1,3 % en 2018. Trois
années plus tard, on attend encore la récession promise par les
remainers ! Alors que l’Italie n’a pas de croissance depuis l’adoption
de l’euro et sombre en récession et que l’Allemagne est en train de
ralentir et se trouve également au bord de la récession, on peut même
dire que le Royaume-Uni ne s’en sort pas trop mal !...