@ribouldingue
c’est quelle
se voit déjà en haut de l’affiche
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Je pense plutôt qu’elle vole au secours de Macron...
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Mais je crois que vous faites une erreur sur de Gaulle...Il a toujours été détesté par les Américains ! Mai 68 ressemble plutôt à un false flag, une révolution colorée, pour « régime change », afin de faire partir de Gaulle, qu’à une vraie révolution.
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« Le Mai 68 dont les médias n’ont pas voulu parler »
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"Soyons sérieux : le véritable anar, en mai 1968, ça
n’était pas Cohn-Bendit, c’était le général de Gaulle. Il était seul,
entouré d’ennemis. A 78 ans, ce vieil anticonformiste a livré ses
dernières batailles, tiré ses dernières cartouches. C’était Roland à
Ronceveau ! Dien bien phu !...
« La seule chose que les Américains ne lui ont jamais
pardonné, m’a dit Pierre Messmer peu avant sa mort, ça n’est pas sa
sortie de la défense intégrée de l’OTAN (où Sarkozy veut nous faire
rentrer), ni son fameux discours de Pnom-Penh dénonçant la guerre au
Vietnam, mais c’est sa remise en cause du « privilège exorbitant du
dollar ». Monnaie de réserve mondiale, encore liée à l’or à l’époque, du
moins symboliquement, le dollar permettait aux USA de vivre à crédit
sur le dos du monde en faisant marcher à tour de bras la planche à
billets (ça continue aujourd’hui en mille fois pire !)(...)
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Qui sait, disait de Gaulle pour justifier cette
politique, qui gouvernera les Etats-Unis et la Russie dans quelques
décennies ? En sus des Américains, de Gaulle avait à dos leurs suiveurs
atlantistes, de Mitterrand à Lecanuet, sans compter Jean-Jacques
Servan-Schreiber qui, en plein mois de mai, dénonçait « la dictature
intellectuelle du Général qui avait tout gelé en France ». Et cela dans
un magazine américain : « Life » qui par ailleurs voyait dans l’ Elysée
un nid d’espions du KGB. Aux USA une campagne de presse antigaulliste
d’une violence et d’un bêtise inouïes battait son plein...
Participaient encore à cette curée, le ban et
l’arrière ban du vichysme et de l’OAS : « mai » c’était l’occasion de
régler son compte à l’homme de la France libre et au décolonisateur de
l’Algérie. Sans compter les milieux d’affaire :
" De Gaulle a pour
opposants les mêmes gens, haute finance et classe moyenne, qui firent
tomber le gouvernement Blum dans les années trente en spéculant contre
le franc et en plaçant leur argent à l’étranger (écrit Hannah Arendt
dans une lettre à Mary Mc Carty fin 68). Le tout non pas en réaction aux
émeutes étudiantes, mais aux idées grandioses de de Gaulle sur la
PARTICIPATION des travailleurs dans les entreprises »..