« L’avenir -ou pas d’avenir !- nous dira [ou pas !] si leur vision était bonne... ou pas »
donc la fin d’un monde est un optimisme faux !
Une approche est-elle plus pragmatique que l’autre entre celle d’un Teilhard de Chardin qui envisageait ’la place de l’homme dans la nature’ ... et nos ’optimistes’ d’aujourdhui qui voudrait se rassurer en sacrifiant l’Homme pour laisser la Terre et l’Univers poursuivre leur destin ?
Voir l’Homme comme la forme la plus évoluée du phénomène du vivant, (tant que nous n’avons pas la certitude absolue que la conscience et les ramifications culturelles qui la prolongent ne sont pas surclassés par on ne sait encore trop quels ET ...), cela devrait avoir l’avantage de nous rendre responsables : non seulement vis à vis de nous-mêmes, mais surtout, devant tout l’Univers !
Baisser les bras, serait une lâcheté et une démission. Trop facile d’en rendre seuls responsables un Dieu de qui on refuserait la responsabilité qu’il nous aurait confiée, ou encore un Destin, ou pire : telle ou telle catégorie de nos ’frères’ !
Jusqu’ici rien ne nous prouve, que tout l’extraordinaire enchaînement du vivant qui a permis l’Homme, ne puisse pas être définitivement perdu, jusqu’à toujours, à cause de nous-mêmes.
Mourir ou se laisser mourir maintenant en s’auto-déclarant irresponsables ne relèverait-il pas d’une bien piètre ambition existentielle ?