@Fifi Brind_acier. A mes yeux, l’Australie est plutôt un vrai continent. Mais il est vrai fort sensible aux deux oscillations océaniques qui l’encadrent : la dipôlaire indienne, et la Sud-Pacifique.
Du point de vue des Canadair, l’eau est le plus souvent diablement trop loin. Question houles, je n’ai pas de renseignements précis sur ce qui bat les côtes de South New-Wales. Je me doute quand même qu’il y a des périodes où un Canadair ne doit pas écoper ni se poser : trop de houle.
Le simple fait que l’eucalyptus a pu évincer la plupart des autres essences démontre que de nombreux incendies durant les millénaires précédents ont favorisé cet arbre pyromane. Les climats de l’Australie, ça n’est pas pour les poules mouillées. La lignée marsupiale n’est probablement pas née en Australie mais en Amérique du Sud, et certains conjecturent que la variété marsupiale actuelle d’Australie et de Tasmanie ne serait due qu’à un petit nombre d’animaux reproducteurs venus par l’Antarctique. En tout cas, la reproduction marsupiale présente un avantage certain dans les climats instables de l’Australie : si une sécheresse rend impossible la poursuite de la croissance du petit, la dépense pour la mère est largement inférieure à ce qu’aurait coûté une grossesse placentaire, qui doit se mener jusqu’à terme, même si c’est la famine dehors.
Je ne vois pas en Australie de dépressions à remplir pour avoir des pluies à l’avenir, telles la Mer Morte ou Qattara.