• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Ecométa

sur Investissements à l'étranger : la France victime d'une hémorragie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ecométa Ecométa 22 janvier 2020 09:40

@assouline
Effectivement ils ne renseignent que sur l’activité financière mondiale comme le PIB indiqué est celui mondial. Est-il normale que l’économie financière fasse 50 fois l’économie normale ? Non !

Ceci, cette comparaison, est faite pour relativiser les choses ! Et quand on pense que des habitants de cette planète, vivent avec 2 $ par jour... Selon ATD Quart Monde International, 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vit avec moins de 2 $ par jour (moins de 720 $ par an), à rapprocher avec les 400.000 $ annuel par habitants sur des marché pseudo financier essentiellement spéculatifs et manipulateurs.

Est-il normal de vendre un produit (un sous-jacent qui est un « actif » financier ou physique comme des marchandises sur lequel est porté des options ) plusieurs fois, à plusieurs opérateurs ? On est chez quasiment « Ponsi » : non ?

D’ici peu, car les arbres ne montent pas au ciel, tout ceci va imploser, et il y aura alors un gros, un très gros déficit d’actifs : vous me suivez ? 

Relativisons :

Certes, le PIB n’est pas du tout une somme de transactions de biens et de services, comme une somme de chiffres d’affaires ou de « productions vendues », c’est une somme de valeurs ajoutées. Prenons un exemple : l’industrie manufacturière a un chiffre d’affaires (ses transactions de vente) environ quatre fois supérieur à sa valeur ajoutée, ce qui est normal ; c’est « pire » pour le commerce (gros et détail), dont la valeur ajoutée en 2011 représentait 13,9 % du chiffre d’affaires HT, on va dire 10 fois (comptes du commerce, Insee, en ligne).

C’est même encore plus compliqué que cela, car ce qu’on appelle les « transactions dans l’économie réelle » devraient sans doute inclure les versements des salaires, pensions et allocations, difficiles à ranger du côté de la sphère financière et de la spéculation… Vu du côté du PIB, on ne peut pas ajouter les salaires et la valeur ajoutée, ce serait compter deux fois les mêmes montants, mais si le sujet est le volume des transactions « faisant tourner » l’économie réelle, alors cela pourrait être le cas.

Il est probable que si l’on avait les moyens de distinguer ces deux types de transactions, on diviserait les ratios cités entre l’économie financière et le PIB par un facteur 2 à 4 selon les conventions.

Mais cela ne changerait strictement rien au constat de démesure galopante, même stratosphérique, de la finance.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès