Eh oui. Ne pas céder à la panique ou occulter un réel trop difficile ?
Derrière
le silence, il y a cette volonté d’occulter le réel. On essaie de
temporiser. On ne veut pas reconnaître qu’en France, aujourd’hui, user
de la liberté d’expression est devenu impossible si cela concerne
l’islam. Cela vous met tout simplement en danger. La censure n’est plus
étatique, comme elle le fut naguère. Ce pouvoir de faire taire est
aujourd’hui terroriste et communautariste. Il prospère sur l’abandon.
Non seulement le gouvernement baisse les yeux devant ces menaces, mais
il renonce aussi à défendre des citoyens intégrés, pour protéger les
fous furieux qui utilisent la foi pour attaquer et détruire notre
société.
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Et
il y a même pire. Les frères musulmans, mouvement islamiste fascisant
et violent, naguère proche des nazis, est sur le point de devenir le
représentant des musulmans de France par le truchement de l’Association
musulmane pour un islam de France (AMIF). L’AMIF, qui doit faire émerger
pour Emmanuel Macron un islam de France, est déjà largement entre les
mains de la confrérie. L’idée d’islam de France vient d’eux. Ils n’ont
jamais caché leurs intentions, pour qui prend la peine de se renseigner.
En proposant de financer l’islam par une taxe sur le hallal, le
président de la République instaurerait ce qu’il dit vouloir combattre :
le communautarisme et le séparatisme. En effet, le hallal permet
d’éviter de partager un repas, de faire table commune. Il empêche la
première des socialisations, le premier lien, l’échange de nourriture.
Alors, on ne partage plus ni la table ni le lit, parce que les purs ne
se mélangent pas aux impurs.