Message à l’auteur,
Merci pour le partage de votre texte.
Je vous cite :
"Dans les sociétés traditionnelles d’autrefois,
l’essentiel du crédit était destiné à assurer la consommation. Pour les plus
pauvres, c’était la récolte insuffisante pour assurer la soudure qui était en
cause. L’usurier prêtait à des taux très élevés, car le risque de
non-remboursement était grand, le besoin d’emprunt élevé et la capacité de
négociation des emprunteurs nulle. Quant aux plus riches, ils empruntent pour
tenir leur rang, quitte à gagner telle ou telle partie du patrimoine."
Vous propagez une étrange lecture de l’histoire.
L’investissement existe de tout temps. Les notions de confiance, d’emprunt, de
gages, d’intérêts sont très anciennes et sont le moyen de construire une économie
: une maison des échanges. Les usuriers à forts taux ne sont pas légions. Ils
investissent dans des expéditions risquées ou exploitent la misère
humaine. Cela explique leur encadrement
dans le christianisme, l’islam ou le judaïsme. Vous faites l’impasse sur la
notion importante qui est celle du don. La notion de don est devenue
incompréhensible dans nos sociétés occidentales matérialistes.
Le crédit à la consommation de subsistance est aux antipodes des crédits à la consommation actuelle. C’est le reflet de décalage
de civilisation entre deux époques. La civilisation actuelle veut jouir de
biens matériels. Les précédentes étaient plus sages.
La meilleur façon de nous tenir endetté est d’altérer notre
perception de la réalité : faire
percevoir l’endettement comme un investissement forcément profitable et masquer
la dépendance induite. Ensuite, il faut faire valoir l’immédiateté à l’attente, montrer de la
fausse compassion sur le fait de percevoir la personne comme « privé de »,
etc...
Respectueusement