Ce qu’il y a de
rassurant en France c’est que la constitution du 4 octobre 1958 a
prévu l’article 68 en cas de manquement d’un bon à rien de
président menteur dangereux pour la démocratie en mettant les
citoyen(ne)s les un(e)s contre les autres. Un incapable qui ne sait
pas gérer une crise sociale qui perdure maintenant depuis le 18
octobre 2018 et qui marque le point d’ancrage du mouvement des
gilets jaunes. Il serait temps que les citoyen(ne)s reprennent leur
destin en main afin de remettre en place une véritable démocratie.
Article 68
Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas
de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec
l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le
Parlement constitué en Haute Cour.
La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des
assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se
prononce dans les quinze jours.
La Haute Cour est présidée par le président de l’Assemblée
nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins
secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à
la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée
concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est
interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la
proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.
Une loi organique fixe les conditions d’application du présent
article.