@capobianco
C’est le monde qui change, vite ; les syndicats depuis toujours sont là pour que la condition prolétarienne soit tenable, voire vivable, mais ne nuise pas aux intérêts du capital.
Les GJ, très neufs, ne sont que guère concernés par l’organisation du prolétariat ; un mélange s’est fait dont on ne saurait dire qui des retraités, des chômeurs, des artisans, des glandeurs, des fonctionnaires, des employés, des ouvriers, sont majoritaires. Il y a aussi, des médecins, des ingénieurs, des cinéastes,etc. Aussi leurs points communs dépassent-ils les factions, les intérêts corporatistes ; leurs vues en sont-elles plus lointaines.
Je pense que les GJ brassent plus large que les syndiqués, que les temps exigent que nous brassions plus large, et que c’est aux syndiqués de s’élargir.
Du reste, c’est ce qu’ils font, une fois qu’ils se sont aperçus, en les rencontrant, que le GJ n’étaient pas ces sagouins d’extrême-droite que les médias aux ordres avaient décrits.