@Pierre Régnier "Vous m’avez déjà dit, Jonas, que votre édition de poche ne
contient pas les scandaleuses « bonnes interprétations ». Savez-vous si
elles ont été éliminées de toutes les
éditions de la Bible de Jérusalem ?«
Bonjour Pierre,
les commentaires sur l’Ancien Testament de la Bible de Jérusalem ne justifient nullement la violence.
L’Ancien Testament (loi de la chair) est réinterprété pour les Chrétiens au regard des Évangiles (loi de l’Esprit).
L’Église catholique ne demande pas aux Chrétiens de brûler des villes, des cités, ou de massacrer des populations !
La Bible n’est pas un livre de Bisounours, il reflète la réalité du Monde.
L’Ancien Testament est violent car les histoires liées au peuple hébreu témoignent de la violence intrinsèque de l’homme atteint du péché originel : violences, meurtres, viols, inceste, mensonges, infanticide. Dieu sans cesse rappelle à l’ordre son peuple qui enfreint ses lois.
Aujourd’hui encore, tous les jours, des centaines d’enfants sont violés ou massacrés (20 enfants violés quotidiennement en France), des meurtres abominables sont commis chaque seconde sur la planète.
Face à cette barbarie innommable, Jésus, annoncé par tous les Prophètes de l’Ancien Testament se révèle dans le Nouveau Testament,
sur Terre, il est »l’Agneau de Dieu« qui ôte les péchés du Monde.
Son but est de ramener les brebis égarées sur le droit chemin, par l’amour, la joie, le respect, la vérité, en les sortant du vice, du mal, de la cupidité, et donc de l’Enfer.
Par la Passion du Christ, sa souffrance sur la Croix, Jésus est immolé, sacrifié par les hommes violents et cupides, pour racheter les péchés du monde.
Dieu dans sa Miséricorde lui accorde la Résurrection, et donc permet à l’Humanité de se sauver, (Jésus en hébreu veut dire »sauveur« , »libérateur« ) si elle suit la voie du Christ, qui exige le réveil intérieur à son exhortation silencieuse, présente en nous, afin de nous arracher aux simples habitudes, nous conduisant sur le chemin de la vérité, »Avoir faim et soif de justice", tel est le chemin qui s’offre à chacun de nous, un chemin qui prend fin auprès de Jésus Christ.