Bon, on ressort les mêmes poncifs de part et d’autre.
Ainsi dans les 4 « cartes » en tête de l’article, la première représente un dominion, pluri-ethnique et pluri-religieux, c’est donc tout sauf l’état d’un des deux peuples.
Chacun des deux peuples revendique la totalité pour soi, en référence à l’histoire millénaire du roi David ou séculaire de l’imperium du calife.
Le principe du partage de 1947 correspondait à l’équité, chacun des deux peuples désirant un état-nation correspondant à sa culture et son histoire collective.
Après le refus des uns puis des autres, des guerres et des tensions, le « processus d’Oslo » avait fait naitre un espoir, qui a été à deux doigts de se concrétiser à Taba en 2001, mais les maximalistes des deux camps l’ont fait capoter par la pression sur leurs dirigeants. Les « propositions de Riyad » en ont repris l’esprit, ainsi que la demande de reconnaissance de l’Etat Palestinien à l’ONU, sur la base de la limite territoriale de l’armistice de 49 -référence frontalière de l’admission d’Israël à l’ONU-.
Les premières « fuites » sur le plan de Trump avaient semblé moins déséquilibrées que ce qu’il a finalement dévoilé le 28 janvier, les réactions à l’époque défavorables du gouvernement israélien avaient d’abord surpris Trump qui s’était alors demandé s’ils voulaient vraiment la paix, mais sous l’influence des ultras de son entourage, son plan a été mis au diapason israélien. Il ne s’agit donc absolument pas d’une base possible de discussion, et ça a même conduit les autorités palestiniennes à couper les relations. Mais les dirigeants israéliens considère qu’il s’agit d’un blanc seing pour des annexions puisque les appels à la retenue des précédents présidents étasuniens ont été levés.