@nono le simplet
Soyez sûrs que ces distingués contradicteurs seront les premiers à
descendre dans la rue et à dévaster les vitrines de magasins : c’est
un argument d’une grande qualité technique qui, bien sûr ne tombe ni dans la
dérision ni l’exagération et la prédiction triviale…
Non, non, c’est un simple constat...
Aucun nouveau contrat
de construction d’une centrale n’a été signé dans le monde depuis fin
2016…
Sans doute, mais on ne vend pas des sites électronucléaires comme on vend
des iPhones. 72 réacteurs en construction et 160 en projet, que
vous faut-il ? Surtout lorsqu’on sait que les trois quarts de ce développement
nucléaire se concentre dans les pays non membres de l’OCDE, Chine, Inde, Brésil,
etc, et que, selon l’Agence Internationale de l’Énergie, d’ici 2040, la
capacité mondiale d’électricité d’origine nucléaire devrait croître de
60 %...
Je vous prédis donc que, au train où la France est partie,
vers le milieu de ce siècle, elle achètera des surgénérateurs à la Chine, à la
Russie… et peut-être même au US. Car, d’une certaine façon, vous ne croyez pas si
bien dire en déclarant « le nucléaire ou l’âge de pierre » ! Car ce que je dis là c’est
la physique qui le dit et le fait dire par l’écrasante majorités des
représentants des communautés scientifique et technologique : l’opinion
hors sol n’a rigoureusement rien à faire, dans de telles considérations et dites-vous
bien que, le moment venu, la France n’aura tout bonnement pas le choix ;
elle ne l’a d’ailleurs déjà plus.
Cela
dit, une insolite constante ressort du torrent d’anathèmes qui m’est adressé,
dont votre commentaire n’est pas exempt : l’absence totale de critique de
fond de mon article. Que pensez-vous et que pensent mes contempteurs de ce que
j’y dénonce ? Plus précisément, quelle électricité sont-ils et êtes-vous
prêts à payer et jusqu’à quel prix ? Êtes-vous d’accord pour que l’État
continue de subventionner à prix d’or – de l’ordre de 10 milliards d’euros par
an – des éoliennes dont plus personne ne veut, en France, dont l’Allemagne a
fait la démonstration que la production ne parviendra jamais à couvrir plus de
12 à 15 % de la consommation nationale et dont nous sommes nombreux à pouvoir
vous démontrer que, techniquement, leur croissance met gravement en danger la
stabilité du système électrique européen ?
Enfin,
continuez-vous d’accepter de financer ce subventionnement par un impôt CSPE qui
représente désormais quelque 20 % de votre facture d’électricité… et dont l’augmentation
de ce pourcentage est désormais dissimulée dans la TICPE que vous payez, en
faisant votre plein d’essence ?!
Ne
vous en déplaise, c’est tout ça qui devrait intéresser nos lecteurs au premier
chef et l’hypocrisie consistant le nier n’abuserait personne…