@Aita Pea Pea
Dans les années 70 j’ai lu tout Miller, un écrivain très tendance alors. Ses écrits sur Anaïs étaient très expurgés, car il ne voulait pas la mettre en difficulté. Quand elle même publiera ses mémoires, il se sentira libéré de cette autocensure. Miller c’est un peu ce qu’a fait Rousseau à une autre époque ; Il se dévoilé sans pudeur, n’hésitant pas à se montrer tel qu’il est, qualités et défauts. Il m’a donné envie à l’époque de lire Laurence Durell, un grand copain, dont il parle dans « le colosse de Maroussi » et qui a écrit « le trio d’Alexandrie ». Ces écrivains sont un peu oubliés maintenant. C’est bien dommage. Ils étaient une ode à la vie, à l’aventure. Sans doute sont ils en lien avec d’autres auteurs, du début du siècle, qui prônaient déjà les valeurs de liberté qui les dirigeaient. Je pense à Thomas Man, à Herman Hesse. Dernièrement sur arte est passé « Hotel Europa », un endroit où se réunissait tout le gotha intello et libertaire d’avant 14. Des gens qui se réunissaient dans des domaines autour du lac de Garde, qui pratiquaient déjà l’amour libre, le nudisme, le végétarisme, et prônaient le pacifisme et attendaient que l’Europe se fasse. Bon, j’ai tiré un peu des bords...