amza Boubakeur, père l’ancien recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur, va plus loin en affirmant dans son livre Traité moderne de théologie islamique, paru en 1993, que « la nationalité musulmane est une supranationalité », qu’elle est « au-dessus de toutes les nationalités ».

Comme dans tous les systèmes, il y a ceux qui jouent le jeu et ceux qui parasitent. Avoir ouvert les vannes à n’importe qui (cf. les conditions d’obtention de la nationalité française) n’a fait que le mettre en faillite.

Effectivement, si on ne regarde pas sérieusement le profil des personnes qui pointent le nez chez nous, on crée des communautés autonomes qui ne se reconnaissent pas dans le modèle du pays en question car, au lieu d’être diluées dans la population, elles se regroupent — physiquement ou/et « spirituellement ».

De plus, adouber des mouvement extrémistes (ex : les « FM ») a été une erreur fatale car ils n’attendaient que ça pour prendre pied en France. Sans parler de cette infâme connerie de créer en CFCM et d’y placer à sa tête des fanatiques.

De même pour les prêches pas dans notre langue, la surveillance mollassonne des lieux de culte et l’inaction quant à fermer ceux dirigés par les extrémistes, la non-formation des prêtres sur notre sol et sans l’inculcation de nos idéaux, etc.

De toute manière, pour que toutes ces mesures fonctionnent, il faudrait déjà que l’ascension économique (et donc sociale) fonctionne. Mais, sur ce point, elle a été tuée par nos « élites » depuis des décennies.

Qui s’intégrerait dans un pays qui ne souhaite pas le faire sauf pour exploiter notre force de travail ? Quel avenir dans les petits boulots ? Dans aucune reconnaissance sociale/via le travail ?

Cette affirmation est d’autant plus bête que des millions de personnes, quelle que soit leur croyance, arrivent très bien à s’intégrer et ce dans beaucoup de pays. Ce n’est donc qu’une question de volonté de leur part et de capacité d’intégration — via un système efficace — de notre part.

ce qui pose en effet un problème identitaire majeur pour un Français musulman.

Cette phrase pose aussi problème. Ce n’est pas une entité ethnique mais religieuse, donc la formulation devrait être « Français de confession [entrer le nom de ladite confession quelle qu’elle soit, de toute manière on s’en fout] ».

Le problème, c’est que beaucoup d’autres n’ont pas fait ce choix, ce qui augure des tensions croissantes dont les pouvoirs publics devraient se préoccuper sérieusement.

C’est là le danger de ce propos. « Beaucoup » c’est combien, quelle proportion ?

« Devraient se préoccuper sérieusement » implique qu’ils n’ont pas pris en compte ce danger alors qu’ils le connaissent très bien et qu’ils ont favorisé sa croissance.

Dans ces conditions, lorsque l’Etat refuse de faire son job, quels sont les recours ? Surtout dans une structure interétatique qui favorise l’immigration de masse et sans aucune condition à part fournir de la main d’œuvre bon marché ?