Visiblement jamais assoupline n’a ouvert un cours de physiologie végétale, ni un cours de chimie des solutions, ni un aide-mémoire de chimie analytique, ni aucun cours de géosciences, ni aucun cours d’océanographie. Il répète sans comprendre le catéchisme de la secte qui le commande, aux ordres des banksters.
Nul de chez nul en physiologie végétale, il s’imagine pour de bon qu’une légère atténuation de la pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique, bin c’est « de la pollution » ! Quelle couche il trimballe !
Nous connaissions déjà les mongols fiers, là nous avons sous les yeux la nullitude fière.
Remarquez, au long de l’Archéen et du Précambrien, une pollution redoutable a bouleversé les océans puis l’atmosphère : de réducteurs les océans sont devenus oxydants, leurs rivages ont été recouverts d’hydroxyde ferrique, en mousse poussée par le vent, le dioxyde de carbone des océans puis de l’atmosphère a été consommé à son tour presque entièrement, laissant la place à un poison dangereux, le dioxygène. Depuis ce temps là, des montagnes entières en Australie sont faite d’oxyde de fer presque pur, et il y en aussi au Canada.
Seconde horreur qui a épuisé les dernières réserves en dioxyde de carbone libre : à l’Eocambrien sont apparus non seulement des animaux, mais en plus des animaux prédateurs tels que l’Anomalocaris, ce qui a contraint leurs proies à s’armer de coquilles et de piquants, en carbonate de calcium. Au point qu’à présent, des montagnes entières — toutes les préalpes, par exemple — sont faites de carbonates de calcium, ou d’un carbonate mixte, la dolomie. Même sans montagnes, regardez la Picardie : 500 m de craie par dessus le granite ardennais que plus personne ne peut plus voir, là dessous !
Essayez voir de plonger vers douze à quinze mètres à l’oxygène pur ; bonjour les convulsions !
Tandis que dans toutes les marines du monde, on laisse la teneur en dioxyde de carbone monter dans les sous-marins à dix mille ppm avant d’intervenir pour la limiter à cette teneur.
Mais cela aussi, la nullitude fière ci-dessus l’ignore fièrement.