@JL
Marianne
C’est un air bien connu que nous chante Muriel Pénicaud sur RTL : « On voit une dynamique partout sur le territoire », les résultats en matière d’emploi sont « très encourageants », « l’ambition d’un taux [de chômage] à 7% est franchement atteignable ».
Ce jeudi 13 février, la ministre du Travail est venue saluer à la radio
la nette baisse du taux de chômage, en recul de 0,4 point au quatrième
trimestre 2019. Selon les chiffres de l’Insee,
8,1% de la population active est privée d’emploi, un étiage inédit
depuis fin 2008. Si la ministre se garde bien de le dire, cette
éclaircie sur le front de l’emploi est toutefois largement ternie par le
niveau record d’un autre indicateur, « le halo autour du chômage », qui
englobe désormais 1,7 million de personnes.L’Insee y comptabilise les personnes considérées comme inactives parce qu’elles ne répondent pas à la définition stricte du chômage
établie par le BIT. Selon cette dernière, un chômeur est une personne
en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois
conditions : 1) « Etre sans emploi, c’est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence » ; 2) « Etre disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours » ; 3) « Avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois ».