Le souci de cette
mondialisation folle et effrénée, c’est que les occidentaux,
depuis la fin de la seconde guerre mondiale et le début des 30
glorieuses se sont habitués à se goinfrer jusqu’au ras de la
gueule, vivant comme des pachas et qu’aujourd’hui, ceux qui sont
tombés dans cet engrenage de vie à crédit et de consommation à
outrance, vivent sur endettés. Le danger pour les marchés
financiers, sera le réveil pour ces sans le sou, habitués à
acheter sans regarder. Le bonheur d’hier est en train de se
transformer en gueule de bois.
La crise de 2008,
avec les faillites des banques a pu échapper de justesse à une
crise humanitaire, parce que les états avaient de quoi renflouer
l’escroquerie mondiale engendrée par des marchés financiers qui
ont joué sur la crédulité des nigauds qui pensaient que l’argent
tombait du ciel.
La prochaine crise
financière qui se profile ne se réglera pas par les états comme
cela a été fait en 2008 puisque, à la différence de la crise de
2008, ce sont les banques qui étaient en faillites et les états qui
ont redressé les comptes avec l’argent des contribuables.
Aujourd’hui, ce
sont les banques qui prêtent de l’argent aux états sous couvert
de la relance économique mondiale à des taux d’intérêts frôlant
les 0 % voire moins de 0 %, donc de l’argent prêté à
perte et ce sont ces états emprunteurs qui sont endettés par ces
emprunts alléchants. Oui mais voilà ! Qui va rembourser les
banques prêteuses ?
En France par
exemple, il n’y a plus d’industrie, puisqu’elles ont été
délocalisées en Chine. Et qui dit plus d’industrie, plus de
travail, plus de rentrées d’argent plus de richesses pour l’état.
Certes, la planche à
billets peut tourner un moment... Sauf que, sans production il n’y
a pas de richesses. Et donc à terme, cet argent vaudra peau de zob.
Trump, et ses
affidés occidentaux, sont là pour mettre le couvercle sur la cocote
minute de la populace. Combien de temps vont-ils tenir avant que le
couvercle ne leur explose à la face ?