@assouline
C’est pour cette raison que l’UPR nous dit que la France doit s’enfermer dans ses frontière... comme avant...Qu’il faut un retour au franc... comme avant...
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Et oui, l’UPR a des faiblesses, elle préfère ce qui marche et qui a fait ses preuves, plutôt que le ruissellement... qui ruisselle à l’envers !!
C’est couillon, mais les 30 glorieuses, c’était mieux que les 40 piteuses !!
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Article du Journal économique La Tribune :
« Dis Maman, c’était comment le budget de la France il y a 40 ans ?? »
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Il y a quarante ans : la Banque de France, qui n’est
pas indépendante de l’exécutif politique, agit sous la tutelle du
ministère de l’économie et des finances, ceci dans un environnement
d’administration des taux d’intérêt. Depuis la loi du 3 janvier 1973, le
financement monétaire des déficits publics est prohibé du fait des
dispositions de son article 25 : « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. »
(...)
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Aujourd’hui : La politique budgétaire de la France a
été progressivement enserrée dans un dispositif de supervision
concernant notamment sa politique budgétaire : critères de convergence
de Traité de Maastricht de 1992 (les fameux 3% de déficit annuel et 60%
de dette publique), le pacte de stabilité et de croissance du Traité
d’Amsterdam de 1997, dont le caractère d’application automatique sera
affaibli en 2005 suite à une alliance tactique franco-allemande, enfin
le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance ratifié en
France fin 2012.
Il y a quarante ans : la croissance en volume de 1974 est très supérieure à 4%, une performance banale depuis de nombreuses années.
Aujourd’hui : après la plus forte récession connue
par la France depuis 1975 (-3,1% en 2009), la France a connu en
2010-2011 un certain rattrapage avant la rechute de 2012 vers la
quasi-stagnation (0,2%). La dernière prévision de l’OCDE pour la France
prévoit +0,3% en 2013.
Il y a quarante ans : le solde de la balance
commercial française (-0,8%) en 1974 oscille traditionnellement autour
de l’équilibre, avec un contrôle strict des réserves de change
nationales par les responsables de la politique économique.
Aujourd’hui, le commerce extérieur de la France
c’est la Bérézina !!