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Commentaire de Vivre est un village

sur Annie Lacroix-Riz dénonce, faits à l'appui, la non-épuration des collabos et s'attire les foudres de la censure


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Vivre est un village Vivre est un village 5 mars 2020 16:00

Cette correspondance originale alourdit encore le tableau du collaborationnisme général de celui que ses héritiers en quête d’indemnisation osent depuis janvier 2011 présenter comme une victime de De Gaulle et de la Résistance communiste, accueillis en toute quiétude par les grands media : jusqu’ici, les journalistes leur ont épargné l’épreuve d’être confrontés à la thèse inverse. Certains des textes que j’ai rédigés sur la question évoquent la responsabilité de la grande presse, écrite et audio-visuelle, dans le négationnisme médiatique organisé sur l’affaire Renault. Ceux qui ont lu ou liront Le choix de la défaite ne seront pas surpris des similitudes entre les mœurs de la presse « gleichshaltée » de 1938-1940, financée par les marchands de canon et la haute banque (Alexander Werth), et celles de la presse contrôlée aujourd’hui par les mêmes milieux. Le service public de télévision s’est pour sa part illustré dans la défense et illustration de Louis Renault et de ses héritiers souffrants, y compris en inventant une fallacieuse « historienne » allemande ayant naguère œuvré sur commande de Mme Hélène Dingli-Renault, petite-fille de Louis Renault, et de son mari Laurent Dingli, historien officiel des héritiers Renault. Vous avez, sur votre site, publié ma lettre ouverte de protestation contre l’engagement réitéré de Gérard Grizbec au service de ces derniers (http://www.xn—lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article573) - ainsi que bien d’autres textes sur le dossier. Je vous en remercie, ainsi que tous les vaillants amis de l’histoire qui, sur la toile, secondent la mission d’information historique et civique si gravement compromise par le monopole exercé par les puissants sur les grands media.

J’ai souvent l’occasion, depuis 2011, de traiter du dossier Renault, notamment devant des auditoires de syndicalistes. Le lecteur pourra notamment consulter le n° 39 des Cahiers d’histoire de la Métallurgie CGT, mars 2012, qui reproduit une conférence sur « La collaboration du patronat » donnée le 28 avril 2011 à l’institut CGT d’histoire sociale (http://www.ftm-cgt.fr). J’y ai dit, et oublié de corriger sur la version écrite, que Villers-Saint-Sépulcre était dans la Somme : c’est dans l’Oise, avec mes excuses... Mes amis Alain et Michel Le Thomas, des Films de l’an 2 (http://vimeo.com/user4868631), ont enregistré les débats de la session de formation et discussion organisée par l’institut CGT d’histoire sociale de la chimie, les 20 et 21 mars 2012 (http://vimeo.com/38994792).

Le 8 juin, je traiterai à Limoges du thème « La collaboration patronale : l’exemple de Louis Renault », à 20h, salle Blanqui n°3 (derrière l’Hôtel de Ville).

Entretien également publié par Agoravox.


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