Dans une interview au « New Yorker », Bernard-Henri a
pris position sur plusieurs points pour lesquels son avis peut servir de guide,
à condition d’en prendre le contrepied.
Sur son rôle dans l’intervention en Libye : "C’était
la meilleure chose à faire. J’ai joué un rôle déterminant en France, mais pas
seulement. Hillary Clinton, d’ailleurs, l’a également raconté dans ses
mémoires. Sans intervention, aujourd’hui nous n’aurions pas une, mais
deux Syrie.En Libye, il y a du désordre et une guerre civile de basse
intensité. La guerre civile, ce n’est pas bon, évidemment, mais elle est de
basse intensité. En Syrie, c’est l’inverse. Une guerre est menée contre les
civils."
Sur Polanski
et Strauss-Kahn, tous deux amis de BHL et accusés de viols, il évoque le "politiquement
correct« et »une justice de classe inversée".
../… "Il est clair que Strauss-Kahn a été traité d’une façon
particulièrement sévère parce qu’il était riche, blanc et puissant.« et, pour Polanski, une possible »erreur
de jeunesse« en ajoutant que le cinéaste a »été le
plus lourdement puni parmi les hommes accusés de tels crimes" en
1977, du fait, d’après lui, de sa célébrité et sa richesse.
Par ironie, le
journaliste a lancé : "A propos de
l’affaire Polanski, vous avez parlé d’une « erreur de jeunesse ». Il
est vrai que Polanski avait 13 ans à l’époque. Ah non, pardon, c’est sa victime
qui avait 13 ans..."
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