@Vivre est un village
C’est l’apparaître qui va donner des déterminations au fait d’être.
Celui-ci n’est pas en retrait du paraître ou du phénomène, il est tout entier en lui : l’être est dans ses manifestations, pourrait-on dire.
L’être s’effectue donc dans le devenir, c’est à dire dans la temporalité : « L’Être sans doute s’oppose au paraître, mais il n’y a pas d’être hors de l’apparaître, pas d’être en dehors de cette émergence continuée de quelque chose où s’explicite un infini pouvoir de réalisation qu’il faut bien, enfin, appeler le temps.
La temporalité permet de passe de l’ontologie à l’ontognie : »Le devenir est la dimension selon laquelle l’être se transfère lui-même tout entier dans une autre réalité ontique, ou mieux passe d’être en être continuellement.«
Or qu’est-ce que le temps ?
Réponse de Jankélévitch : »un presque-rien« dans ses trois dimensions du passé, du présent et de l’avenir.
L’homme est un être en instance d’avenir, mais le »paraître qui n’a pas la patience d’attendre et ne fait pas acceptation du futur consiste à paraître un autre sans l’être.
Yves Charles Zarka
Editorial Jankélévitch ironiste : contre Heidegger https://www.laprocure.com/cites-jankelevitch-morale-politique/9782130787891.html