Nouvelle tentative de dialogue avec le groupe Christelle Néant entre le 4 et le 10 mars 2010 (voir Lien
sur la discussion).
Mais là aussi, les progrès ont été quasi nuls. La haine recuite de ces sécessionnistes contre les ukrainiens demeure (alors qu’ils sont tous en réalité les descendant des victimes des exactions soviétiques et des horreurs staliniennes).
Ces extrémistes en faveur d’une indépendance du Donbass ou d’un rattachement à la Russie
(également appelés « colons russes ») ne semblent pas du tout intéressés par une éventuelle future modification constitutionnelle offrant la reconnaissance du russe et l’autonomie de gestion.
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Ce va-t-en guerre jusqu’auboutiste fait largement le jeu de l’extrême droite ukrainienne prétendant que les russes d’Ukraine n’accepteront jamais véritablement de devenir ukrainiens, demeureront des ferments du guerre et doivent donc partir en Russie.
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Espérons que le groupe Christelle Néant ne représente qu’une minorité de l’ensemble des autonomistes du Donbass et qu’un dialogue constructif pourra être renoué une fois les réformes constitutionnelles votées et les conditions de la paix retrouvées.
(NB / Je rappelle que l’argument de l’extrême droite consiste à dire qu’il est inutile de voter ces réformes constitutionnelles puisque, comme pour la Crimée, seule la saisie unilatérale du territoire par les russes intéresse la majorité des autonomiste du Donbass).
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Même si un grand pas réformiste est franchi un jour par la RADA (avant ou après future élection parlementaire), même si toutes les conditions possibles et imaginables sont réunies pour restaurer la paix, je considère maintenant (après ce long dialogue de sourd avec des extrémistes visiblement déterminés à faire la guerre) que l’aide directe de Vladimir Poutine demeurera indispensable pour éteindre les ultimes brulots de cette sanglante et coûteuse guerre civile.
Pour éviter les métastases haineuses avec douloureuses récidives sans fin, la constructive paix et la collaboration gagnant / gagnant entre l’Ukraine et la Russie sur les courts, moyens et longs termes nécessitera une ferme et délicate intervention de Moscou.
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Bien entendu, ceci n’est qu’un point de vue personnel. Le débat entre citoyens européens de bonne volonté continue sur ce dossier difficile.