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Commentaire de velosolex

sur Peut-être un milliard de personnes seront infectées par le coronavirus : est-ce inquiétant et que faut-il faire ?


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velosolex velosolex 11 mars 2020 12:01

@CORH
J’ai lu hier dans ouest France, que les italiens avaient été scandalisé par l’événement de Landerneau : Plusieurs milliers de personnes réunis sous un déguisement de schtroumfs bleus, afin de battre soi disant un record du monde ; sans doute celui de la bêtise.
Ces imbéciles ne comprennent ils pas qu’ils risquent de propager le« virus pas si grave que ça, une grippette » nous dit l’état. Voilà l’inconséquence du rassurement à tout prix, et de la banalisation outrancière, à la sibeth Ndyale : « C’est pas le corano qui va nous empêcher de vivre ! »
Auray, je connais bien. J’ai habité à Vannes. Et j’étais à Hennebont à l’époque du H1N1. Je me souviens bien par contre combien le gouvernement à l’époque cherchait non à rassurer, mais à affoler, voulant à tout prix vacciner à tour de bras, après avoir acheté quelques millions de vaccins ! 
Les soignants, dont je faisais partie, car étant infirmier, n’avaient pas suivi. Pas un sur cinq n’avait pensé que le risque était avéré. Dés le départ de l’affaire en chine, avec les images de villes interdites, on vu cette fois que l’affaire était d’un autre ordre.
Si le monde est interconnecté, il aurait été tout de même indispensable d’interdire les vols. Le tourisme a continué comme si de rien n’était. Des Chinois sont venus se réfugier en Europe ! Des pays visiblement contaminés, se sont prétendu vierges ! Des bateaux de croisière ont déversé leurs passagers infectés dans les ports. Cela prouve que l’économie écrase toute décision politique, et surtout sanitaire. On l’avait déjà su deviné à l’époque de la vache folle et du scandale du sang contaminé, entre autres....
« Une gripette », nous dit-on. ? S’il ne faut pas s’affoler, si l’on est touché, sauf si l’on a une broncho pneumopathie, car la létalité reste minime. Mais le danger vient de la vitesse de propagation du virus, qui semble semblable à celui de la grippe espagnole, qui avec un taux de 2 à 3 % avait fait plusieurs centaines de millions de morts pour cette raison de contagion inédite. Ainsi, au niveau général, c’est une catastrophe.
Personne ne parle de l’état de la santé, curieusement. Pas la peine c’est vrai de rajouter de l’anxiété à la catastrophe qu’on connaissait, les budgets étant raccourcis chaque année pour des prises en charge de plus en plus importantes.
Il y a six mois, des soignants se mettaient en grève de la fin pour exiger plus de moyens !
On leur demande de faire face avec une intendance problématique. Les masques manquent….Inutile de faire l’extension sur les lits et l’assistance respiratoire indispensable pour les malades les plus atteints, devant lesquels il y aura des choix à faire. Il faut faire l’union sacrée, se taire, rester dans le rang. Je suppose qu’il y aura des cellules psychologiques pour aider ensuite les soignants, ainsi, tout sera pour le mieux, dans le meilleur des mondes possible. 
L’Italie qui nous devance vit quelque chose de très grave. Les autorités ne parviennent plus à suivre que très difficilement. Du reste, la chine qui ne surjoue pas dans la phobie d’habitude, et qui n’aurait pas pris des mesures économiques difficiles est un révélateur, un crash test grandeur nature.
« Il faut bien mourir de quelque chose ! » ai je entendu rire certains, qui n’ont jamais vu un mort, et qui bombent le torse comme en 14. Ceci un crash test de nos dépendances, de nos veaux d’or, de nos priorités, de nos dénis. Il nous met en phase avec ce que certains n’avaient jamais imagine, encore moins croisé, la fragilité de la vie.
Le mieux est de rester chez soi. Ou bouger le moins possible. Rester calme. Prendre un livre. Un roman sur les pandémies par exemple, histoire de se mettre la tête à l’envers, et voir comment et par où les anciens sont passés, comment ils s’en sont sortis. Il faut bien positiver, et le mérite des crises est de nous faire passer par beaucoup d’état d’âmes, de la lumière à l’ombre, comme précisément le nombre de fois que le soleil peut percer les nuages en bretagne


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