@JL
Oui et la stratégie était rusée... Ne plus donner à ces services publics les moyens d’être efficaces et du coup, s’appuyer sur le mécontentement d’une frange de citoyens insatisfaits pour les supprimer.
Car franchement, QUI pourrait être contre le service public quand il est capable de fournir un service de qualité ? Personne, en tous cas personne qui soit sensé !!!
En l’occurrence je ne suis pas contre les services publics, je suis contre le fait de devoir accepter sa forme d’inefficacité et en tant que chef d’entreprise, c’est tous les jours que je le remarque, sans compter la suspicion permanente et le complexe de supériorité que confère à certains l’appartenance à l’état et qui élude systématiquement tout discernement. Et à chaque fois, je dis bien à chaque fois, c’est par manque de culture du sujet, donc un manque de moyens !!!
Et l’école c’est pareil, quand on donnera un salaire décent à nos enseignants (exceptés certains qui l’on déjà), leur donner une latitude en terme de forme d’enseignement et que l’on cessera les dispositions qui sont défavorables aux élèves et étudiants, comme celles des affectations, régies par les points acquis, et faisant que les « tout frais nommés » se retrouvent dans les structures difficiles, et les vieux briscards sur des postes « velours », on pourra alors peut être espérer de meilleurs résultats.
Avouez qu’il est incompréhensible de constater une dépense publique à ce niveau dans l’éducation pour un résultat aussi médiocre ! Même si j’admets que les rapports de PISA soient à prendre avec des pincettes, il semble difficile de les sous estimer quand même !!!
Notre jolie révolution de 68 n’est peut être pas étrangère à ce marasme d’ailleurs, car l’intellectualisation à tout prix née de cette période (sans parler de cette volonté débile à la parité des genres à tous les niveaux), aura en partie détruit notre tissu d’apprentissage pour pousser même les plus réfractaires, vers les formations intellectuelles, une vaste connerie nous offrant aujourd’hui près de 25% de « produits défectueux ». Avec un tel taux, une entreprise ne tient pas deux années sans trésor de guerre, et des trésors de guerre, il n’y en a plus aujourd’hui, et s’il y a des actifs, ils appartiennent d’abord à la banque !!!
Oui tout fout le camp, et pas que les services publics, d’ailleurs c’est logique qu’ils soient mal en point puisqu’ils sont financés par le secteur marchand qui lui n’est pas très en forme, excepté la farandole des nantis du cac qui, dans le tissu économique global ne représentent pas tant que ça, et qui, (les salaud) ont les moyens de négocier leurs charges et taxes via le chantage ; de toute façon c’est chantage ou politique de copinage, rien de bon pour les gueux...