J’ai lu les deux notes de l’IRSN.
Le premier prélèvement c’est des plantes aquatiques et des alluvions après l’incident. Le charriage d’alluvions sur la Loire c’est 480 000 tonnes par an qui avance à 1-2km/an. Les alluvions c’est du sable qui est bien plus gros que des particules de plutonium.
C’est pour cela qu’on met des capteurs de radioactivité au fil de l’eau qui sont bien plus performants. A titre d’exemple, il y a eu un sapin de noël sur les alarmes de Chooz B ainsi qu’en Belgique en aval. Vu les éléments ça ne pouvant pas venir de Chooz. On a remonté la piste et on a retrouvé le coupable. C’était un riverain qui avait passé une scintillographie et avait pisser. Oui c’est sensible.
Le deuxième prélèvement ce n’est pas au fil de l’eau mais sur une ile. Un ile sur la Loire c’est du dépôt de sédiments, le placier pour l’or. Le seul endroit sur une rivière où ça se dépose, où le charriage est figé.
Il est donc normal que l’on trouve des choses que l’on ne retrouve pas dans le lit.
Bien sûr que l’on va retrouver des traces de l’accident de 1980. Comme c’est inférieur aux traces dues aux essais nucléaires athmosphériques avant leur interdiction, ce n’est pas la cata tout de même.
Toujours dans le rapport il est indiqué qu’au milieu des années 80 on avait retrouvé une dosimétrie normale. De mémoire, l’incident de St Laurent on en avait parlé aux actualités, comme ormerta j’ai vu pire.
Pas d’internet à l’époque donc pas d’accès direct aux rapports de l’ASN. J’en ai lu une photocopie lors d’un stage, celui qui voulait savoir pouvait savoir.
J’aimerai bien voir la déclaration de revenus de l’auteur, qui le paie ?