@pemile
Tout est pris en compte pour un accident nucléaire grave, si du personnel doit rester sur place tout est prévu. C’est autre chose qu’une grippe.
Confiner dans le temps, il faut relativisé. Le plus gros accident c’est la fonte du coeur. Il y aurait monté en pression de l’enceinte réacteur qui peut être demanderait de relacher de la pression via le filtre à sable. A proximité de la sortie du filtre ce ne serait pas conseillé pendant quelques minutes. Sinon ça circulerait sur le site pour la mise en place de moyens de refroidissement supplémentaires pour éviter cette surpression.
Il y a une équipe nationale qui viendrait en renfort avec du gros matériel.
Pour l’équipe d’astreinte qui est sur place il y a de quoi dormir, se doucher et manger.
Le PWR n’est pas du BWR. Le BWR n’a pas d’enceinte de confinement, tout est relâché à l’extérieur en cas de brêche oou rejet non maitrisé.
Tree Miles Island et Tchernobyl deux fusion de coeur. Pour le PWR ça fait du niveau 5, pour le BWR du niveau 7. Si la température de l’eau augmente dans le PWR ça engendre une antiréactivité, pour le BWR, ça risque de s’emballer.
PWR et BWR ont en commun d’être nucléaire mais la conception est différente. C’est un peut comme une panne du système de freinage, sur un camion les freins se bloquent, sur une voiture on va peut être dans un mur.
Si l’accident de Tchernobyl n’a eu aucun effet sur l’organisation du fonctionnement en France car les mêmes manips en France sont interdites ou impossibles, en shuntant toutes les sécurité le coeur se serait étouffé. Par contre l’accident de TMI a furieusement bousculé l’organisation et l’ergonomie en France. Pendant 20 minutes c’est des automatismes qui mettent en position de sûreté, l’homme suit des procédures allant vers la position de repli ou sûreté.
Il y a assez de simulateurs pour faire passer les opérateurs. Même le meilleur en cas de fort stress et trop d’informations risque de faire des conneries pendant 20 minutes. Maintenant on essait plus de récupérer le système, une seule direction le repli.
Pour résumer TMI, un incident, la salle de commande se transforme en sapin de Noël, mauvais diagnostic et l’incident se transforme en accident niveau 5. Sans enceinte de confinement c’était du 7.
Facteur humain et tout n’a pas été envisagé en conduite incidentelle.
St Laurent c’est aussi du facteur humain et organisationnel, le CO2 circule pour se réchauffer mais aussi refroidir le réacteur. Les « briques » de graphite sont creusent mais il y en a d’autres pleines. Ils ont bouché un canal ce qui a engendré la fusion.
Depuis après analyse de risques, on écrit ce que l’on va faire, ça se fait sous double contrôle, on fait ce qui est écrit, c’est contrôlé par une personne qui n’a pas fait le geste technique. On revalide le système et il y a un contrôle à postériori de l’ensemble. Les choses ont changé depuis TMI.
Tchernobyl aussi un gros facteur humain, ils ont franchement fait du hors piste, un chef de parti avait beaucoup de persuasion mais peu de connaissances.
Fukuhsima facteur humain comprenant la fraude. C’est le Japon le chef est tout puissant car il fait partie de la bonne caste. Il y avait des traces historiques de tsunamis avec une hauteur supérieure à 8m et ça n’a pas été pris en compte. TEPCO peut dire ce qu’ils veulent il y a faute très grave. Fukuhsima et Thernobyl pas d’enceinte de confinement ça fait du niveau 7.
Normalement pour une étude sismique ça pousse très loin coté historique, c’en fait des chroniques à lire, la meilleur précision c’est chez les notaires qu’on l’a trouve, pas d’émotionnel mais un description factuelle des dégâts. Oui ça va très loin, au Japon ils ne pouvaient pas passer à coté de stèles comémoratives indiquant l’endroit atteint par les tsunamis historiques. Même sur la cote ouest des USA il y a des traces de tsunamis japonais historiques.
En Ecosses dans les collines on trouve des coquillages datant de la période préhistorique, dû à un glissement de sédiments du coté des iles Lofoten. Je crois qu’il y en aurait des traces du coté de Bruxelles.
Au moyen âge un bateau s’est retrouvé au centre de Douvre. Sur les iles grecques il y a plein de traces de tsunamis, on en parle comme cause de déclin de civilisations mais c’est à prendre en compte si on veut mettre une centrale nucléaire dans le coin.