@San Jose
Des souvenirs qui remontent à la fin des années 70.
8 sieverts c’est 100% de morts induits par la radioactivité, 0 Sv c’est bien entendu 0 morts.
On trace une droite et on a le risque en fonction de la dosimétrie. De mémoire il y a un coef multiplicateur.
En 1928 c’était 1000 mSv, en 90 c’était 1 mSv. Au niveau international c’est le CIPR qui préconise.
Pendant longtemps j’ai bossé sous la préconisation n°26 de 1977, 5mSv pour le public, 50mSv pour le personnel DATR. En 1990 les doses ont été divisée par 5. C’était faisable mais pas trop justifié, c’était la période ceinture plus bretelles, la mode du principe de précaution.
Dans le lien ci-dessous la dernière préconisation où tout est expliqué :
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.icrp.org/docs/P103_French.pdf&ved=2ahUKEwi1r9aU6JzoAhVJiOAKHSJIABkQFjAAegQIAhAB&usg=AOvVaw1QNf0VXf-UxkY0jLXbROl8
C’est changeant car la base est surtout les survivants d’Hiroshima et Nagasaki où tous ne sont pas morts et la mortalité due au cancer change avec l’âge.
Plus haut je parle d’une droite linéaire, si on fait intervenir les morts naturelles de 0 à 1 Sv on a une baisse de la mortalité ce qui a fait penser assez rapidement à un effet de seuil.
Il y a un effet de seuil mais au niveau radioprotection on en tient pas compte. Par contre en épidémiologique ça coince, c’est les de morts dû à Tchernobyl qui ne correspondent pas aux chiffres réels.
Pour certains c’est des milliers de morts qui sont cachés, pour d’autres ce sera de la survie supplémentaire due au rayonnement en dessous d’un Sievert. La vérité doit se trouver au milieu, pas loin de 0. Il y a des liquidateurs et des pompiers qui sont passé au dessus du Sievert, des probabilités de cancer assurées. Au niveau gestion de crise il on été en dessous de tout, ils auraient confiné les gens chez eux et distribué de l’iode il y aurait eu très peu de problèmes. Un sacré paquet de branleurs les décideurs. Le parti ! Des suce-bites pour arriver au pouvoir.