@Patrick Samba
Connaissez vous l’histoire de l’empereur chinois qui voulait remercier l’homme qui avait inventé le jeu d’échec, pour le désennuyer. Il fut tellement content de ce jeu, qu’il demanda que l’homme lui soumit un souhait.
« Et bien dit cet homme, ce sera simple, je vous demande de mettre un grain de riz sur la première case de l’échiquier, de mettre deux grains sur la seconde, quatre sur le troisième, et ainsi de suite jusqu’à la soixante quatrième case. »
L’empereur accepta, mais quand il fallut calculer, il s’aperçu que le chiffre était tellement énorme que les greniers de chine ne suffisaient pas à alimenter en blé sa promesse….L’homme, qui était un sage le dédit de sa promesse...
Voilà résumé par cette fable métaphorique la montée vertigineuse d’une épidémie, avec un taux d’évolution comme en Italie de 20% du nombre de morts enregistrés chaque jour, en partant du dixième mort enregistré. Les chiffres sont éloquents, et se centrifugent sur une ligne oblique exponentielle, que nous suivons à peu de distance. Pour rappel, chiffres de morbidité italienne. Jour 16 : 827 morts. Jour 17 : 1016 morts. Jour 18 : 1226. Jour 19 ;1441. Jour 20 : 1809. Jour 21 : 2158 Jour 23 : 2503. Jour 24 : 2978.....
Certes, ce n’est pas doublé, mais il n’est guère besoin d’être féru en mathématique, pour rallonger cette mécanique implacable, et arriver rapidement à des centaines de milliers de morts, voir plus. Pour le moment le rythme ne ralentit pas. Là nous ne sommes pas en chine, mais dans un pays de 60 millions d’habitants, frontalier avec nous, et que nous suivons dans cette courbe mortifère. Au delà de la sidération, il faut agir, et déterminer après la victoire contre le virus des stratégies, afin de ne plus lui donner des passerelles d’avion, et des conditions idéales à son développement.