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Commentaire de Patrick Samba

sur Scandale du confinement : Pourquoi Macron et toute la classe politique devraient être discrédités


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Patrick Samba Patrick Samba 23 mars 2020 22:16

Bonsoir,

quelle est l’origine de la psychose, puisque psychose il y a ?

D’emblée l’épidémie a pris une figure particulièrement angoissante. Et l’angoisse originelle fut générée par la réaction chinoise : la construction en 10 jours d’un hôpital de 1000 lits, affublé d’un nom impressionnant : « L’hôpital de la Montagne du Dieu du feu ». Rapidement la peur d’une catastrophe sanitaire a paralysé et perturbé la pensée au point de voir dans ce virus un virus plus dangereux que celui de la grippe, quand c’est objectivement le contraire.

L’épidémie a alors subi un traitement médiatique inédit à l’origine d’un quasi-délire journalistique, chaque journaliste, chaque commentateur rivalisant de catastrophisme, de surenchère sans même se préoccuper de savoir combien de morts la grippe saisonnière en produit en moyenne lors de l’épisode épidémique annuel qui dure en moyenne 2 mois : 10 000 !
Et les quelques rares médecins généralistes invités, confrontés au quotidien de leur activité à la bénignité des symptômes, de le rappeler. Sans être entendu. Aussitôt pour annuler l’information, le micro était tendu à l’infectiologue ou l’épidémiologiste de service, qui aussitôt annonçait l’apocalypse à la satisfaction du producteur de buzz.

Et c’est alors qu’apparut l’égrainage du nombre de morts : quand trois jours plus tôt il y en avait 4 et qu’il s’en comptabilisaient désormais 8, on annonçait une explosion du nombre de morts : le chiffre avait doublé !
Et ainsi de suite jour après jour, la masturbation de Griveaux venant électriser l’ambiance, et à l’approche des élections et des manifs des 13, 14 et 15 mars se prépara le confinement.

Reste à savoir si le choix de gestion de l’épidémie par E. Macron relève d’une intoxication par son entourage scientifique, politique et médiatique, ou d’une instrumentalisation de l’épidémie en toute connaissance de la bénignité de la maladie.
Bénignité toute relative, bien sûr, puisqu’il y a des morts. Mais réelle bénignité en terme de santé publique. comparativement à la grippe saisonnière qui bénéficie de la considération de bénignité malgré ses 10 000 morts en moyenne annuelle (sur 2 mois).


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