Message à Madame Nicole Cheverney,
Merci pour votre long texte qui mériterait une réponse un
peu plus travaillé que la suivante :
Je ne m’attarderais pas sur la personne de Monsieur François
Mitterrand. Vingt-cinq ans après sa mort, beaucoup de gens qui ont voté pour
lui n’ont toujours pas compris qui il était. Ils ne veulent voir que le vernis
de l’image qu’il donnait et qui correspondait à leurs espoirs et à leurs rêves
d’avant sa première élection. Monsieur Mitterrand avait pleinement conscience
qu’une élection se gagne en donnant le discours flatteur et d’intérêt que le
peuple veut entendre. Les chefs vertueux ayant le sens du devoir et du Bien
Commun gagnent exceptionnellement une élection. Il faut un peuple digne et respectueux pour cela.
Une fois les élections remportées par Monsieur Mitterrand,
il fallait passer aux choses sérieuses. Le mondialisme « de gauche »
était moins visible avant 82/83 mais il a toujours été omniprésent. La
Révolution Française, l’Internationalisme, la Franc-maçonnerie, la Fabian
Society portent toute la marque de cette idéologie mystique devant apporter le
bonheur.
Je ne partage absolument pas votre confiance dans les
« derniers soubresauts de la MItterandie ». Le carriérisme a plus que
jamais été élevé au rang de valeur de société. Celui qui privilégie sa réussite
sociale au Bien Commun tout en faisant croire le contraire sera le héros
reconnu de notre société. Danton ou Marat sont toujours idolâtrés. La
déstructuration familiale était déjà le programme dès le début par l’assassinat
du Roi Louis XVI, son épouse et de leur fils.
Enfin, je ne partage pas non plus votre espoir sur
l’électrochoc qui va ouvrir les yeux au peuple ou l’impossibilité de continuer
à sacrifier la population pour des questions de rentabilités. Un peuple sans
vertu n’a aucun espoir et suivra le prochain marchand de rêves.
Respectueusement