Tout cela me fait penser à un vieux
film que l’on nous repassait chaque été et qui était bien plaisant à voir "Mais où est donc passée la septième
compagnie ? "de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Aldo Maccione. Un sourire en pensant à l’humour
de Robert Lamoureux léger autant qu’acide et un pincement au cœur en pensant à
tous ceux qui sont en première ligne dont certains font semblant de découvrir
le dévouement et le professionnalisme en imaginant que nous allons oublier leurs
propos antérieurs. En pensant à tous ceux que le malheur qui a bon dos quelquefois
frappe durement.
Tout cela est assez navrant. On ne
sait plus s’il faut s’inquiéter, s’habituer, se résigner à un tel pilotage sans
oublier d’espérer parce qu’il faut toujours espérer. Croire que de tout cela sortira
un véritable diagnostic et les pistes de renouveau par un approfondissement de
la démocratie et de la responsabilité (un apprentissage ?). Parce qu’il n’y
a pas de démocratie sans responsabilités effectives des citoyens et de leurs
mandants .On en est loin, plutôt dans un théâtre d’ombres et de lumières comme
savent si bien le mettre en scène nos médias omniprésents (omnipressants).