@rita
« L’AMUF
encourage les professionnels et le ministère de la Santé à
utiliser les recommandations thérapeutiques et de stratégies de
santé de l’équipe de l’APHM du Pr Raoult. Même si toutes les
conditions modernes de validité d’étude ne sont pas remplies,
l’urgence et le pragmatisme doivent nous inciter à évaluer le
plus rapidement possible le traitement par la hydroxychloroquine tout
en le prescrivant pour sauver des malades. Aucune des thérapeutiques
médicamenteuses permettant la progression des malades ne doit être
exclue.
Par
ailleurs, l’ensemble des industriels doivent fournir aux
professionnels de santé et à l’ensemble des professions
indispensables à la vie de la société des masques afin de se
protéger pour pouvoir travailler. Le Gouvernement doit s’engager à
fournir le matériel de protection des soignants et à la répartition
des ressources médicamenteuses. Il ne peut et ne doit y avoir de
failles dans la crise sanitaire occasionnée par le virus.
Nous
sommes très inquiets pour l’accès aux tests de dépistage du
COVID 19. Ils doivent être généralisés à tous les patients
et dans tous les hôpitaux. Il ne doit pas y avoir de ségrégation
entre
les hôpitaux universitaires et généraux. Tous les hôpitaux
doivent pouvoir accueillir les malades et offrir le dépistage. »
Dans
une tribune
publiée sur Mediapart,
Claude Escarguel, microbiologiste, ancien président du SNPHG, Anne
Hessel, docteur en médecine et en chimie, et Pierre Larrouturou,
député européen, rapporteur général du budget 2021 de l’Union
européenne, interpellent le gouvernement en rappelant que « Toutes
les grandes défaites se résument en deux mots : trop tard ! »
N’attendons
pas qu’il soit trop tard pour agir !
ajoutent-ils.
Le
combat sera impitoyable.
Disqualifier
à tout prix Marseille et l’hydroxychloroquine est devenu une sorte
d’urgence vitale pour les autorités. Ainsi qu’une singulière
politique de la terre brûlée. Toute
confirmation de l’efficacité précoce du médicament viendrait en
effet mettre en lumière dans toute son implacable crudité la
responsabilité directe du ministère dans le fiasco sanitaire et les
morts dénombrés.