Bonjour, Pasirou
Vous avez raison, cette pandémie devrait induire logiquement le procès de la globalisation débridée qui a été mise en place au cours des dernières décennies.
Il ne faut pas se faire d’illusions : il n’y aura pas de remise en cause du principe de la globalisation. Nul doute pourtant que la crise sanitaire majeure aura des conséquences non négligeables, notamment sur la relocalisation par les états de leurs industries stratégiques, mais également sur le transport aérien et le tourisme.
Pour ce qui est de l’usage du mot « guerre », je ne le trouve pas déplacé. Il est en effet utilisé de manière imagée, comme c’est souvent le cas dans différents aspects de la vie : « guerre des conjoints » dans une procédure de divorce difficile ; « guerre des polices » dans les contextes de rivalité de territoire ; « guerre contre la maladie » dans la bouche des cancéreux, etc. Ne parle-t-on pas également, dans le même genre de réthorique, de « conflit social » ? De « mobilisation » contre le patronat ou l’exécutif ? De « se donner les armes » nécessaires pour sortir de telle ou telle impasse ?
Tout cela relève de la métaphore !