Une année après la sortie du roman d’anticipation de Georges Orwell, 1984, Aldous Huxley, faisait part à l’auteur, qui fut son élève à Eton, de quelques remarques à propos de ce dont le livre traite et qu’il définit comme : la révolution ultime, celle « qui se trouve au-delà de la politique et de l’économie, et qui vise à la subversion totale de la psychologie et de la physiologie de l’individu ».
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Ma conviction personnelle est que l’oligarchie dirigeante va trouver des moyens moins pénibles et coûteux -en suggérant aux gens d’aimer leur servitude- de gouverner et de satisfaire sa soif de pouvoir, et ces moyens seront semblables à ceux que j’ai décrits dans Le Meilleur Des Mondes.
http://topinambours.over-blog.com/article-huxley-la-revolution-ultime-retardee-de-cinq-ou-six-generations-111675166.html
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Paradoxalement, mais ce n’est pas le seul paradoxe d’Huxley, il décide de s’installer à Hollywood, au cœur même du
divertissement mondial. Quand Mille-neuf-cent-quatre-vingt-quatre sort en 1948, Orwell y dépeint un monde en guerre permanente, carcéral et paranoïaque, où les
restrictions, tant matérielles que morales, et la surveillance de chacun, sont consenties pour la sécurité de tous.
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Nous vivons désormais dans le monde monde orwellien...
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Tout ou presque est de nos jours qualifié d’orwellien :
— la surveillance vidéo des grandes villes,
— les guerres sans fin des États-Unis et son alliée Israël,
— la dérive dictatoriale de la Turquie d’Erdogan.
— l’état d’urgence permanent mise en place par Macron
— les violence policières ordonnées par E. Macron,C. Castaner, E. Philippe, etc. pour étouffer toutes les revendications sociales !
— même la gestion liberticide de cette crise sanitaire du Covid 19
etc. etc.
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