@Fergus
Je suis même persuadé que, instinct de survie oblige, l’Allemagne et les
Pays-Bas accepteront un compromis communautaire lors du prochain
Conseil européen. On prend le pari ?
L’Allemagne a dit non au CORONABONDS« .
La survie de l’Allemagne passe peut-être par son indépendance vis à vis de l’euro et de la BCE, avec qui il y a un conflit majeur !
Et comme on ne peut sortir de l’euro, qu’en sortant de l’UE d’abord...
La BCE et son hélicoptère à euros...
»UPR La Tsarine est morte !« .
»
’(...) Finalement, les « QE » sont un ersatz de planche à billets,
ou financement monétaire, lequel est interdit en UE. Mais un ersatz
seulement : il n’est pas identique. La petite différence se
situe dans la possibilité pour l’État de « faire cavalerie », c’est à
dire de rembourser sa dette avec le produit des emprunts suivants, en
principe jusqu’à l’infini puisqu’un État est présumé éternel.
Avec la planche à billets traditionnelle, ce risque existe. Il
constitue le principal inconvénient de ladite planche et la principale
raison pour laquelle les banquiers centraux orthodoxes ne l’aiment pas.
Avec les « QE » non. Puisque si l’État se laissait aller à ce
dévergondage financier, il se produirait alors que les banques
arrêteraient de souscrire à ses nouveaux emprunts sur le marché
primaire, rompant ainsi le mécanisme.
Mais la médaille a son revers.
En effet, si la BCE débloque 750 milliards d’euros pour permettre aux États de se refinancer, elle reconnaît ipso facto
que ces États (ou certains d’entre eux) ne sont pas (ou ne sont plus)
des signatures sûres. Et cela peut à soi seul suffire à décourager les
banques de souscrire à leurs nouveaux emprunts sur le marché primaire,
ou aux nouveaux emprunts de certains de ces États. Ce qui romprait le
mécanisme – même si ce n’est plus cette fois-ci à cause d’une cavalerie.
Mais le résultat est le même.
Il est donc logique de penser qu’au-delà d’un certain seuil –
que nous n’avons pas encore expérimenté – le « QE » doit cesser de
fonctionner en tant que moyen de permettre aux États de se refinancer.
Que ferait alors la BCE ? suite...