@leypanou
Mais Samuel Peterschmitt, pasteur de la Porte
Ouverte Chrétienne, lui-même atteint par le COVID-19, rappelle que l’église est
plutôt « le seuil d’alerte ».
« C’est nous qui avons donné l’alerte et
fait les premiers dépistages. Ce sont les membres de la Porte Ouverte qui ont
été les premiers dépistés. Mais il est clair qu’ils n’étaient pas les premiers
malades. Seulement les premiers détectés. D’où le fait que nous avons la
conviction que nous ne sommes pas le point de départ, mais le seuil
d’alerte. »
Il précise que « des patients très
suspects du COVID-19 étaient déjà infectés à la fin du mois de janvier et au
début du mois de février ».
« C’est établi aujourd’hui de plus en
plus clairement, que des patients très suspects du COVID-19 étaient déjà
infectés à la fin du mois de janvier et au début du mois de février. À l’appui,
il y a l’observation d’une recrudescence de syndromes grippaux. Et à cette
période, ces symptômes n’étaient pas perçus comme le COVID-19, mais
aujourd’hui, il y a des signes évocateurs, qui étaient déjà signalés, comme la
perte de l’odorat et du goût notamment. Et ces malades victimes de la
contagion, étaient sans lien, ni entre eux, et sans lien avec l’église de la
Porte Ouverte. »
Liliane Held-Khawam est économiste. Elle
vient de publier sur son blog le témoignage d’un habitant de Colmar. Elle
précise qu’il a été « testé positif au COVID-19 en décembre 2019 ».
Ce malade, le « médecin qui a géré le dossier » et « le
virologue qui a fait faire le test » restent anonymes pour le moment.
https://www.infochretienne.com/double-peine-pour-la-porte-ouverte-chretienne-de-mulhouse/